Le bassin de Jbel Tichoukt,
Un territoire unique !
Un territoire unique, est celui du bassin de Jbel Tichoukt, situé au cœur du moyen atlas oriental, des richesse naturelles et culturelles, des particularité extraordinaires, parfois des premières au niveau du pays et même du continent, ces atouts font de ce bassin, une vraie mine d'histoire humaine et naturelle, l'emplacement du bassin de Tichoukt offre la possibilité d'activer la réflexion pour que cette montagne constitue le noyau d'un éco géo parc dans le proche avenir, à coté des autres bassins montagneux du moyen atlas oriental surtout celui de Bouiblane et celui de Bounacer, l'objectif ultime est de mieux valoriser ces ressources, dans le bon sens du développement territorial de cette zone magnifique.
Le bassin de Jbel Tichoukt à lui seul est très riche, ici nous nous sommes permis de rassembler quelques-unes de ses particularités, pour l’utile, et l’agréable !
Tichoukt, un potentiel
géo-touristique
La ceinture plissée du Moyen Atlas présente de riches paysages géo-morphologiques et des sites géologiques remarquables, auxquels s'ajoute une valeur esthétique qui en fait un intérêt scientifique et géotouristique particulier. La zone du Moyen Atlas Plié, jamais impliquée dans les circuits touristiques traditionnels, mériterait d'être valorisée dans le cadre de projets visant à développer un géotourisme durable, l'éco-environnement et la culture du peuple amazigh dans ces régions montagneuses difficiles. Un remarquable géotrail est dessiné autour du magnifique massif du Jebel Tichoukt en suivant une boucle Boulemane-Skoura-El Mers-Boulemane, il peut constituer le noyau de réflexion pour la création d'un éco‑géo‑parc du Moyen atlas oriental.
Outre l'importante valeur esthétique paysagère de l'ensemble géologique du Tichoukt, on note le patrimoine culturel ethnographique et immatériel de cette zone de la province Boulemane. L'habitat rural est aggloméré sur des sites stratégiques défensifs, où la plupart des maisons sont construites à partir de matériaux locaux, ce qui reflète directement le mode de vie actuel et passé de la population locale. L’offre de géo-tourisme peut se prolonger par une approche culturelle et historique de la civilisation amazighe des montagnes du Moyen Atlas oriental.
Jbel Tichoukt, une aire protégée
Sur une superficie de 12500 ha, le SIBE de Tichoukt (site à intérêt biologique et écologique), est représenté par ses caractéristiques physiques, sa faune et sa flore, ainsi que la diversité de ses écosystèmes. Au nord, l'oued Guigou en délimite le relief au nord avec les dépressions du bassin de Taghroute et la cuvette de Skoura.
Sa flore exubérante fait de cette montagne l’une des zones les plus importantes en plantes dans la méditerranée (ZIP), très réputé et cité dans la littérature botanique comme important foyer d'endémisme, des cédraies, chênaies, avec des sous bois diversifiés, ainsi que la présence des variétés multiples de genévriers.
Le Tichoukt abrite au moins 21 espèces de mammifères connues dans l’ensemble de la région(dont auparavant une disparue, la Panthère), ainsi qu’une variété de la petite faune.
62 espèces d’oiseaux nichent dans le site, 12 espèces de reptiles, et des peuplements d’invertébrés intéressants.
Des zones humides dulçaquicole à configuration tropicale, longent les vallées du oued guigou qui délimitent le site.
Les premiers restes de dinosaures
découverts au Maroc
Les premières découvertes de dinosaures au Maroc ont été effectuées dès 1927 par le géologue Henri Termier dans le Moyen Atlas oriental près de la commune d’El Mers. C’est à cet endroit, dans des couches du Jurassique moyen, datant de cent soixante millions d’années, que quelques années plus tard A.F. de Lapparent, le pionnier français de l’étude des dinosaures, allait extraire les éléments de plusieurs portions de squelettes d’un gros dinosaure sauropode qu’il décrivit sous le nom de Cetiosaurus mogrebiensis car ils étaient assez semblables à ceux d’un Cétiosaure anglais, le premier Sauropode qui ait jamais été décrit, et qui fut nommé ainsi en 1841 par Richard Owen, le créateur du concept des dinosaures. Ces reptiles, surpassant en taille tous les reptiles connus jusqu’alors et marchant sur leurs membres dressés comme le font les mammifères, furent baptisés, en 1842, du nom de dinosaures, du grec deinos, “terrible”, et sauros, “lézard”. Pour Lapparent, les ossements du dinosaure sauropode découverts à El Mers étaient assez semblables à ceux du Cétiosaure anglais, mais quelques différences l’amenèrent à créer une espèce nouvelle, d’où le nom de mogrebiensis.
Les principaux sites qui continuent de dévoiler leurs secrets petit à petit à El Mers sont : Assif Sheb wouchene, Assif Targhzout, Oued Boukhamouje, les sites de Tasra, Jebel Tissenfelt et Tamguert Iktaaïn,
Sur les traces ...
Dans cet article, une étude des traces et des empreintes de dinosaures de deux sites historiques et de quatre nouveaux sites de la région d'El Mers, en utilisant la photogrammétrie numérique et en générant des modèles 3D des surfaces. Les assemblages de traces de dinosaures se rapportent aux couches rouges du Bathonien des formations El Mers I et II, qui sont composées d'abondantes traces et empreintes de théropodes et de sauropodes. Les objectifs de cette contribution sont : (i) produire les données 3D des traces et des sites de traces pour la visualisation et l'analyse en vue d'études ichnotaxonomiques, (ii) exploiter ces données pour la conservation numérique et la diffusion des connaissances aux spécialistes et au grand public, et (iii) encourager la collaboration entre la communauté scientifique et les associations et organisations locales qui sensibiliseront à la conservation et à la valorisation de ce précieux patrimoine.
Une Nouvelle Espèce de Dinosaure
Datant du Jurassique Moyen, il y a environ 165 millions d’années, cette espèce (Thyreosaurus Atlasicus) émerge des annales de l'histoire ancienne avec des restes postcrâniens comprenant principalement des vertèbres dorsales, des côtes désarticulées et des éléments d’armures dermiques énigmatiques. Les analyses histologiques approfondies suggèrent qu'il s'agissait d'un individu adulte, mesurant environ 6 mètres de longueur et 2 mètres de largeur, si l'on se base sur l'extrapolation issue des os de sa cage thoracique.
Les premiers éléphants du Moyen Atlas
Les fouilles préliminaires effectuées dans ce site à partir de 2013 ont permis de mettre en évidence l’existence de richesses paléontologiques sous forme d’ossements de Proboscidiens (une espèce ancienne d’éléphants). Il s’agit essentiellement de deux défenses, la plus complète mesure 1,58 m de longueur, des fragments de crânes, et plusieurs autres ossements parfaitement incrustés dans un sédiment compact très dur. Les restes fauniques sont associés à une industrie lithique paléolithique sous forme de bifaces et de hachereaux typiques de la civilisation acheuléenne. Les premières observations de terrain supposent qu’il s’agit d’un paléo-lac de haute montagne comme il en existe plusieurs dans tout le Moyen-Atlas.
Le site d'Anchrif montre la présence de plusieurs vertébrés, en particulier l'Elephas recki recki. Ces découvertes d'E.Recki sont les premières signalées dans le Moyen Atlas et corroborent l'habitat montagnard de cette espèce d'Algérie. La localité d'Anchrif peut être datée du Pléistocène moyen en raison de la présence combinée de bifaces amygdaloïdes acheuléens et d' Elephas recki recki , mais étant l'un des Elephas les plus récents du Maroc.
Le site d'Anchrif compte au moins cinq individus d'Elephas, expliqués par les conditions topographiques de la localité (un lac de montagne aux marges escarpées et glissantes) qui auraient pu fonctionner comme piège naturel.
Le plus ancien lézard des montagnes
ADRA TIKLIT BOULAHFA
Dans une étude publiée au mois d'août 2019, une équipe du Natural History Museum de Londres a annoncé avoir découvert au Maroc un nouveau spécimen stégosaures, appartenant à la famille des Eurypodans. Baptisé Adratiklit Boulahfa, qui signifie «lézard des montagnes», il est le plus ancien stégosaure découvert au monde.
Ses fossiles, composés seulement de quelques vertèbres et un os du bras, ont été étudiés par une équipe du musée d’histoire naturelle (Natural History Museum) de Londres. L’équipe, dirigée par la docteure Susannah Maidment, a conclu qu’il s’agit d’un nouveau spécimen ayant parcouru la terre il y a environ 168 millions d'années.
Les fossiles d’Adratiklit Boulahfa, qui signifie «lézard des montagnes» en langue amazighe (Adra pour montagne et Tiklit pour lézard) avec une référence à Boulahfa, le lieu où le spécimen a été trouvé, sont datés de la période du Jurassique moyen, soit beaucoup plus tôt que la plupart des stégosaures connus. Cela permet ainsi d’affirmer que ce dinosaure marocain est le plus ancien stégosaure découvert au monde.
«La découverte de Adratiklit Boulahfa est particulièrement excitante, car nous la datons du Jurassique moyen», a déclaré Susannah Maidment, citée par The Guardian et le site du Natural History Museum. «La plupart des stégosaures connus datent de beaucoup plus tard dans la période jurassique, ce qui en fait le plus ancien stégosaure définitif décrit et contribue à améliorer notre compréhension de l'évolution de ce groupe de dinosaures», ajoute-t-elle.
Premier Ankylosaure d'Afrique
Des pointes blindées bizarres appartiennent au plus ancien ankylosaure jamais découvert
Un fossile inhabituel montrant une série de pointes fusionnées à une côte s'est révélé être les restes du plus ancien ankylosaure jamais trouvé et le premier du continent africain.
La découverte passionnante a été faite dans les montagnes du Moyen Atlas oriental au Maroc sur le même site où des chercheurs ont précédemment découvert le plus ancien stégosaure jamais trouvé, le lézard des montagnes « Adratiklit Boulahfa ».
Le Dr Susannah Maidment, chercheuse au NHM et maître de conférences honoraires à l'Université de Birmingham, a décrit la nouvelle espèce et l'a nommée Spicomellus afer : Spicomellus signifiant « collier de pointes » et afer signifiant « d'Afrique ».
« Au début, nous pensions que le spécimen pouvait faire partie d'un stégosaure, les ayant déjà trouvés au même endroit. Mais en y regardant de plus près, nous avons réalisé que le fossile ne ressemblait à rien de ce que nous avions jamais vu.
Le spécimen est si inhabituel que les chercheurs se sont d'abord demandé s'il pouvait s'agir d'un faux. La tomodensitométrie a prouvé que c'était la vraie affaire, et une coupe transversale de la base du spécimen a montré un motif de hachures croisées dans l'os unique aux ankylosaures, révélant son identité.
Le Dr Maidment poursuit : « Les ankylosaures avaient des pointes blindées qui sont généralement incrustées dans leur peau et non fusionnées à l'os. Dans ce spécimen, nous voyons une série de pointes attachées à la côte, qui doivent avoir dépassé la peau recouverte d'une couche de quelque chose comme de la kératine.
"C'est complètement sans précédent et ne ressemble à rien d'autre dans le règne animal."
Ifri Oussaïd, dortoir de l’ours du moyen atlas
Tout près de Boulmane, et à 20 Km à vol d’oiseau du pic de Tichoukt, les formations calcaires d’El Minchare abritent une grotte profonde (Ifri Oussaïd) s’ouvrant au-dessus du plateau à 2 075 m d’altitude. Les fouilles de ce site ont livré, de 2005 à 2007, des charbons associés à plusieurs ossements dont au moins 156 restes d’ours brun (Ursus arctos) appartenant à cinq individus. L’étude paléontologique atteste d’un ours de petite taille. Les niveaux à charbons de bois scellés dans de petits planchers stalagmitiques situés au-dessus des restes ont donné des dates allant de 5 220 ± 30 à 5 865 ± 30 ans. La datation obtenue directement sur un radius d’ours est de 7 300. Cette date, replacée dans le contexte climatique local, confirme la présence d’Ursus arctos au début de l’Holocène moyen en Afrique du Nord,
Ces résultats placent Ifri Oussaïd comme l’un des sites datés à ursidés holocènes les plus importants de l’Afrique du Nord. La présence de Ursus arctos dans le Moyen Atlas y est maintenant bien établie dans des conditions climatiques proches de celles de l’actuel pour ce qui est des précipitations et des températures moyennes. La stabilité de ces conditions et du couvert végétal suggère que la disparition de l’ours brun dans le Moyen Atlas n’est pas due directement à des causes climatiques. L’ouverture des paysages sous la pression anthropique apparaît plus déterminante pour l’extinction d’Ursus arctos, et La présence d’éclats de silex et de charbons associe l’Homme préhistorique à ce site ce qui le rend doublement intéressant.
Premier au Maroc, deuxième en Afrique:
Le barrage gonflable de Skoura M'daz
Le barrage gonflable, technique utilisée pour la première fois au Maroc pour la construction du Barrage Sehb Skoura sur l’Oued Guigou actuellement en phase finale. D'après une étude de 2012, intitulée «Évaluation des besoins en technologies d’adaptation du Maroc aux changements climatiques», le barrage gonflable offre certains avantages tels qu'une construction simple et rapide, meilleure capacité de régulation, ne nécessite pas de superstructure importante, maintenance réduite et permet l'optimisation de l’énergie et de l’utilisation des matériaux conventionnels et une rapidité de l’exploitation de l’ouvrage. Selon cette même étude, le barrage gonflable de Skoura bénéficiera à plus de 900 ménages, permettra l’irrigation intensive de 400 parcelles et la création de 50.000 jours de travail.
Passage Romain
Pièce de monnaie romaine trouvée à Skoura M’daz au bord du Guigou, elle date, selon les spécialistes, du 2ème siècle.
Dans la zone de Skoura, on trouve de nombreux éléments de toponymie, qui citent de la présence, ou du passage des romains dans la région, mais tout reste à confirmer par l’étude approfondie, pour l’instant, c’est la seule pièce qui a été déclarée.
Ci-dessous, quelques informations sur cette pièce selon un site spécialisé dans la vente de ce type d’objets :
Type : Denier
Date : c. 154-155
Nom de l'atelier/ville : Rome
Métal : argent
Titre en millième : 850 ‰
Diamètre : 18,50 mm
Axe des coins : 6 h.
Poids : 3,31 g.
Degré de rareté : R2
AVERS
Titulature avers : AVRELIVS CAE-SAR AVG PII FIL.
Description avers : Tête nue de Marc Aurèle césar à droite (O°).
Traduction avers : "Aurelius Cæsar Augusti Pii Filius", (Aurèle césar fils du pieux auguste).
Titulature revers : TR POT VIII - COS II.
Description revers : Minerve (Pallas) casquée et drapée debout à gauche, tenant une chouette de la main droite et un sceptre long de la main gauche avec le bouclier à ses pieds.
Traduction revers : “Tribunicia Potestate Octavum Consul iterum”, (Revêtu de la huitième puissance tribunitienne, consul pour la deuxième fois).
La cité des pierres
A moins de 10 Km au sud Ouest du Tichoukt, à coté du village d'Essaff, on retrouve la vallée de Moudmame Boulama, C’est une colline nécropole orientée nord-sud qui s’étend sur plus de 1500 m de long et présente vingt tumuli implantés sur les lignes de crêtes et sur les flancs de versants.
Juste à coté, La Cité des Pierres, localement nommée "Thafezouine" en amazighe, et "Souk N’sara" en arabe pour certains, se situe dans la région d’Adar Ouawine. Elle s’étend à son tour sur 2000 m de longueur et 500 m de largeur. C’est une entité géographique constituée de six petites vallées et une zone de plateaux. D’un point de vue géologique, elle est formée par des terrains gréseux du Crétacé est très riche en industrie lithique et en monuments funéraires. L’un de ces derniers se présente comme une chambre funéraire sous une grande dalle naturelle gréseuse et constitue une sépulture multiple. Il s’agirait d’inhumations successives d’au moins trois individus. A chaque nouvelle inhumation, il y a eu un remaniement de la sépulture antérieure. Deux bracelets et une aiguille en alliage cuivreux sont associés à cette sépulture. Il s’agit probablement d’un monument funéraire familial.
Dans la nécropole de la vallée de Moudmame Boulama, la fouille d’un premier tumulus a révélé une sépulture primaire de deux individus quasi complets. Tout d’abord, une jeune adolescente a été inhumée en position de décubitus latéral droit et un sujet masculin en position dorsale. Le premier individu portait une riche parure formée de trois bagues en alliage cuivreux et probablement un collier formé de plusieurs perles de tailles et de couleurs différentes. Il s’agit de modes d’inhumation différents et de pratiques funéraires intéressantes à étudier.
Les relations entre la nécropole de la Cité des Pierres et celle de la vallée de Moudmame Boulama, toute proche, restent à établir. La parure de Moudmame Boulama 1 présente des pièces exceptionnelles par la nature des perles mais aussi par leur qualité artistique. Leur présence dans cette région nous interpelle à plus d’un titre sur l’art de la parure des populations du Moyen Atlas. La poursuite de la recherche et l'étude approfondie de ces différents sites dans leur diversité permettront sans doute une meilleure connaissance de ces populations et une meilleure compréhension de leur mode de vie, l’évolution de leur environnement et leurs pratiques rituelles, et la nature des interactions entre ces populations et leur milieu à travers le temps.
Territoire de l'insoumission,
"Bled El Baroud"
Tichoukt, une montagne au coeur de la Tâche de Taza
La tâche de Taza c'est la zone montagneuse située au cœur du Moyen Atlas affectant la forme d'une ellipse irrégulière allongée dont les axes ont respectivement 140 km et 60 km de longueur et limitée par nos postes ou leurs avancées : Arhbalou Larbi, Enjil, Missour, au sud; Outat el Hadj, Bou Rached, à l'est; Berkyne, Ras el Ksar, au nord; Almis. Du Guigou, Skoura, Médiouna, Ahermoumou à l'ouest. Contrée rude, d'une altitude dépassant souvent 2.000 mètres et atteignant près de 3.800 mètres, découpée par des vallées étroites, encaissées, couverte de neige en hiver, torride en été, habitée par des tribus guerrières, farouches, fanatiques de leur indépendance : les Ait Seghrouchen, les Marmouchas, véritable citadelle de l'insoumission.
PARTICIPATION DU GENIE AUX OPÉRATIONS DE 1923 AU MAROC, REVUE DU GÉNIE MILITAIRE, TRENTE-DEUXIÈME ANNÉE, Juillet 1924
"Lyautey vint nous voir peu après au poste de la Kelâa du M’Daz, il reçut les chefs des fractions récemment ralliées, puis passa en revue le groupe mobile, interrogeant les légionnaires, souvent en allemand. Après l’exposé des derniers combats et de la situation, il conclut face au Tichoukt : « J’ai compris, l’action politique préalable n’a pas donné les résultats escomptés, on s’est cassé les dents, il faudra faire le tour ! »
Faire le tour, ce seront avec des moyens considérablement accrus, les opérations de 1923 de part et d’autre de la montagne.
Mais sur tout le terrain gagné, l’organisation des populations allait se poursuivre sans relâche."
Par Maurice Durosoy
Avec Lyautey: homme de guerre, homme de paix
Nouvelles Editions Latines
Des sites appropriés pour survoler la montagne
Cinq excellents sites pour l'aviation à la zone du grand Tichoukt ont été ajoutés sur la page de vol libre au reste des sites autorisés au Maroc à pratiquer cette activité, après avoir été acceptés par les hautes autorités en charge de la régulation de l'espace aérien au Maroc.
Les sites agréés par la DIRECTION GÉNÉRALE DE L’AVIATION CIVILE depuis avril 2021, couvrent cinq communes autour du massif de Tichoukt, et commencent à faire la joie des amateurs et professionnels du sport de parapente, ils sont répartis comme suit : Tajda Almis Guigou; Almou; Ait Karmous Enjil; Massif Tichoukt; Tighirdine Boulmane.
Le club Crêtes de l’Atlas est le principal interlocuteur au niveau de la province de Boulemane